- Emilie
MOI, VOUS, LES ÉNERGIES 💫 #1 Mes petits bébés

Depuis quelques jours maintenant, il m’est demandé (imposé !) de travailler la dépendance affective. Ou plutôt l’indépendance affective. Comment ? En venant toucher là où ça fait le plus mal : à mes bébés. 😰
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Je m’explique : parmi les blessures que je travaille, il y a l’abandon. Et dans ce travail, plusieurs de mes amies thérapeutes m’ont amenée à ce questionnement : que se passerait-il si tu venais à tout perdre (et donc ma famille) ? 👨👩👧👧
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Indépendamment les unes des autres, elles m’ont toutes posée cette question.
Leur but, bien sûr, est de me faire comprendre que je dois être capable de me sentir suffisamment en sécurité à l’intérieur pour ne dépendre de personne d’autre. Même pas de mon âme sœur, même pas des bébés qui sont sortis du plus profond de moi et que j’aime de l’amour le plus sincère. 💕 L’amour et la dépendance affective n’ont rien à voir.
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Donc je bataille avec ça depuis des semaines. Et puis lors d’un stage ce week-end, la peur de les perdre est revenue sur le tapis : beaucoup, dans le milieu, craignent que le coronavirus ne fasse beaucoup de dégât. Ça remuait bien encore quand la (merveilleuse) personne avec qui je covoiturais m’a raconté qu’elle avait perdu son petit garçon à la naissance il y a quelques années. Elle m’a montré la photo de ce petit chat aux yeux clos, dans son minuscule pyjama, entouré de son papa et de sa maman, le visage transi de douleur. Et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J’étais tellement triste pour elle. Il a dû lui falloir tant de courage pour survivre à la perte d’un enfant 🙏🏻 (et je les ai trouvés un peu lourds, les guides, d’utiliser cette grosse ficelle).
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Et puis ce matin, j’ai compris. J’ai compris mes larmes et ma réaction disproportionnée de dimanche. J’ai compris les messages envoyés de là-haut depuis des jours : moi aussi, j’ai perdu un enfant. Avant d’avoir Emma et Manon, j’ai fait une fausse couche à deux mois de grossesse. J’avais mis ça dans un coin de mon cœur. Hier, une amie m’a remis sur la voie en m’en parlant et ce matin, mon petit garçon est venu me voir pendant ma méditation. C’était doux et si fort. J’ai tellement pleuré. De joie, de libération, d’émotion. 💫
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Moi aussi, j’ai perdu un bébé. Ça paraît dingue mais je viens à peine de le réaliser. Et je suis capable de communiquer avec lui maintenant. 🤍
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Alors je l’ai reconnu et l’ai pleinement réintégré dans la famille. Je lui ai parlé du prénom que je voulais lui donner, de la douleur de l’avoir perdu, de notre vie aujourd’hui... Je n’ai pas deux, mais trois enfants. Chacun a sa place maintenant. 👶🏼👶🏼👶🏼
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Tout ça, c’est très intime mais je le raconte pour vous dire que tout, toujours, a une raison. Même les choses les plus difficiles. Que tout peut s’arrêter, n’importe quand. Mais que derrière chaque porte qui se ferme, une autre (ou des milliers d’autres) s’ouvre(nt). C’est promis. 🙏🏻
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(PS : au fait, la rubrique « Moi, bébé thérapeute », c’est fini ! Je suis énergéticienne et me sens pleinement légitime dans ce que je fais alors ça n’avait plus lieu d’être. Désormais, c’est « moi, vous, les énergies » 😘)
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