Tous ceux qui brillent tous ceux qui brillent

La relation mère-filles

« J’ai encore merdé. J’ai encore merdé… J’ai encore crié. Je lui ai même tiré les cheveux. D’où vient cette colère ? D’où viennent ces pulsions ? D’où vient cette lourdeur ? Cette incapacité à être patiente, aimante, accompagnante ?
Je m’en veux tant. Je me sens mal. Je me déteste. Je les abîme. Par les gestes, par les mots. Que faire ? Je me sens perdue, triste, coupable et désemparée. Nulle.
Je sais qu’on fait toujours de son mieux mais j’ai la sensation que mon mieux n’est pas suffisant.
Je ne suis pas assez pour mes filles. Pas assez forte, pas assez patiente, pas assez guérie.
Alors je fais quoi maintenant ? Je m’envoie de l’amour ? J’y mets de la joie ? Ça ne défera pas ce que j’ai fait. Et que je referai sûrement encore et encore malgré les méditations, les prises de conscience, le travail sur moi.

Qu’est-ce qui cloche chez moi ?

Qu’est-ce qui cloche chez moi ? J’ai la sensation de me poser en victime mais je ne sais pas quoi faire, comment agir pour stopper ça.
Je sais qu’elles m’ont choisie. Ça me réchauffe un peu le cœur. Je sais que je suis la meilleure maman pour elles. J’ai tellement l’impression d’être la pire. J’ai tellement l’impression d’être une mauvaise mère.
Et si ça leur servait, tout ça ? Et si elles étaient plus fortes grâce à ça. Elles sont déjà tellement plus fortes, puissantes, que moi…
Alors je me lance de l’amour, beaucoup d’amour. Je leur envoie tout mon amour, tout l’amour du monde, des étoiles et de l’univers. Et je continue d’avancer, pour moi, pour elles.

Je fais le choix.

J’en fais le choix.
Je fais le choix ici et maintenant de continuer d’avancer malgré mes faux pas. De continuer de me relever à chaque fois que je tomberai à nouveau.
Pour moi, pour elles, pour lui, pour nous.
Car elles le méritent, car nous le méritons.
Je nous aime si fort. »

Vulnérabilité

J’ai écrit ces mots il y a quelques semaines alors que nous traversions quelques jours particulièrement tendus avec mes filles. Colère, cris, incompréhension, découragement… Je me sentais profondément découragée, oui. Tellement coupable et insuffisante.

J’ai beaucoup hésité à publier ce texte. Car c’est une douloureuse mise à nue pour moi. Un étalage immense de ma vulnérabilité. Et s’il était impudique ? Malvenu ? Mais je sens depuis longtemps que les partager fera du bien. A moi, à vous, à elles. Car je sais que ma vulnérabilité est une force. Car je sais que je ne suis pas la seule à me sentir comme ça, parfois. Et que même si des choses se sont débloquées et que nos relations sont apaisées en ce moment, ce sentiment de ne pas être une bonne mère me submergera encore.

Choix

Alors je me rappellerai de ces mots. Je me rappellerai que j’ai fait le choix, dans cette lettre à moi, à elles, de m’aimer malgré tout et d’avancer toujours.

Dans le programme « Queen Mum », né de mes tripes ces dernières semaines, on viendra s’accompagner, se libérer, se conscientiser, se soutenir, s’aimer en tant que mères et en tant que femmes plus de facilité et de joie. Juste ça. Ça durera 6 semaines et ça commencera le 4 novembre.

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